Les Royaumes de Jade
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 L'art de lire entre les lignes [PV Wei Su]

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Min Lan Hua
Min Lan Hua


L'art de lire entre les lignes [PV Wei Su] Vide
MessageSujet: L'art de lire entre les lignes [PV Wei Su]   L'art de lire entre les lignes [PV Wei Su] EmptyDim 21 Fév - 4:29

Une nouvelle journée accompagnée de sa fastidieuse routine avait pris place dès le levé du soleil pour Lan Hua. Le château s’animait aux premiers rayons du soleil et pour les dames commençait alors le long rituel de la toilette. L’habillage et la coiffure était le moment pour les femmes de commencer la matinée avec des babillages purement féminins en s’aidant les unes les autres. C’était parfois aussi l’occasion de gloussements amusés et de cris indignés quand des garçons ou fillettes de la cours un peu trop curieux venaient se glisser derrière un paravent pour surprendre les demoiselles dans leur rituel matinal et qu’ils se trouvaient découverts. Lan Hua connaissait bien toute cette petite agitation…
Quand elle était plus jeune et qu’elle s’occupait avec d’autres dames d’aider son mentor à se préparer, les jeunes filles trop jeunes encore pour participer pleinement à la vie du palais venaient observer ces femmes accomplies comme Ming Che, son premier mentor. Elle avait connu une ambiance différente quand elle était entrée au service de l’impératrice elle-même et que cette dernière était devenue son mentor pour faire d’elle une future épouse royale. Le rituel de la toilette de la reine était toujours calme, presque silencieux si ce n’était pour la souveraine qui demandait à ses dames de compagnies les dernières rumeurs qui courraient dans le palais et la ville. Du reste, l’atmosphère qui régnait dans la chambre de la reine était empreinte d’une crainte respectueuse et d’un calme méticuleux rappelant à toutes que la moindre maladresse pour avoir des conséquences plus ou moins désastreuses. Si les règles qui régissaient la vie d’une Dame de cour dans ce royaume n’étaient pas les plus strictes, la reine en revanche, bien que personne bonne et juste, était terriblement stricte et exigeante de son entourage et plus particulièrement des dames. Si Lan Hua n’avait jamais eu à faire face aux remontrances de la reine, d’autres avait fait les frais d’une petite maladresse, distraction d’un instant, qui les avaient menées à en pleurer des jours entiers et parfois même, à quitter le palais.
Puis étaient venus ces jours ou à son tour, on prenait le plus grand soin à l’aider dans sa toilette car elle était devenue la fiancée du prince puis une épouse royale. Elle et la princesse appréciaient de pouvoir faire leur toilette ensemble et Lan Hua devait avouer que si elle cru que les matinées avec Ming Che étaient animées, s’était qu’elle n’avait jamais jusque là participé à la toilette de la princesse. Si la jeune femme faisait attention de conserver ses manières, Lan Hua ne cessait de s’émerveiller de sa royale amie et de son énergie vivace qui supplantait celle de toutes les autres dames présentes pour les aider dans leur toilette, entrainant fous rires mal dissimulés et jeux de mots drolatiques. Ming Che qui s’occupait de la princesse participait elle aussi activement a toute cette joyeuse agitation et avait l’œil perçant du faucon pour repérer les chenapans qui s’était glissés là pour épier les dames et les chassaient avec la férocité d’un dragon crachant son feu.

A ces souvenirs, la jeune femme laissa un sourire se peindre sur ses lèvres attirant sur elle l’attention des deux jeunes filles qui l’aidaient dans sa coiffure. Elle secoua la tête en disant que ce n’était rien, qu’elle s’était juste perdue dans ses pensées et constatant que les jeunes filles avaient achevées leur tâche, elle se regarda attentivement dans le miroir avant de lancer un sourire satisfait aux deux jeunes filles. Elle les regarda tour à tour, elles étaient toutes deux plus jeunes qu’elle. L’une avait achevé sa formation de Dame de cour quelques mois avant qu’elle n’arrive à Funan et l’autre était encore une apprentie. Elles semblaient toutes deux fascinée par Lan Hua, devait avouer que de toute les dames qu’elles avaient fréquenté jusqu’à présent a Funan, ces deux demoiselles étaient ses préférées. La plus âgée était calme, réservée et aussi cultivée et converser avec elle de chose et d’autres était toujours un plaisir. La plus jeune, et bien… Elle avait porté son affection sur elle car son esprit vivace et son trop plein d’énergie lui rappelait étrangement Yuan Wei sauf, qu’au contraire de la princesse de son ancien royaume, la jeune fille, en dépit des apparences était plutôt timide.
La jeune femme replaça un bijou ornant la chevelure de sa cadette avant que les trois demoiselles ne se fassent interpelées par nul autre le mentor de la plus jeune. La femme jeta comme à chaque fois un regard noir a Lan Hua. Si son élève admirait Lan Hua, son mentor au contraire lui portait une grande inimitié et la jeune femme pour une fois en connaissait la cause. Quand une dame de cour se voyait confier une apprentie, cela signifiait qu’on la considérait comme un modèle de femme respectable et pour une femme aussi hautaine, fière et sure d’elle que celle-ci, il lui avait semblé tout naturel de se voir confier l’éducation d’une future dame de cour… Mais voir cette élève qui devrait lui prêter oreille attentive, se tourner vers une autre, plus jeune et sorti d’on ne sait où, pour chercher conseil et la prendre en modèle0… il s’en va de dire que la fierté de cette femme en prit un coup et pas des moindre, d’autant plus que les autres dames de leur entourage en faisait souvent la remarque qu’il fut dur à croire qu’elle était le mentor de cette jeune fille qui était aussi souvent que faire se peut dans les plis de la robe de Lan Hua. D’ailleurs, dès que les deux jeune femmes étaient ensemble, elle cherchait à les séparer usant de son éternelle « Allons, cesse d’importuner dame Lan Hua, elle est occupée et tu as des tâches qui t’attendent ». Lan hua devinait aisément qu’aucune tache n’attendait la jeune fille au moment ou son mentor l’énonçait mais elle savait que la femme aurait vite fait de trouver quelque chose pour se venger de son élève qui portait son admiration sur une autre qu’elle.

Revenant à la réalité, Lan Hua se leva et suivi des deux jeunes filles rejoignit le reste des dames pour aller déguster le repas du matin. Dans les couloirs du château, certains se hâtaient pour ne pas se trouver en retard pour le repas, et pouvoir vaquer plus vite à leurs occupations.
Une fois le repas passé, chacun partis vaquer à ses occupations habituelles, allant là ou il était nécessaire où avait été fait mander. Les officiels du palais trottait rapidement de-ci, de-là, les bras chargés de rouleaux et autres ouvrages se hâtant d’assister à une réunion ou une autre, aller faire un rapport ou commencer ou achever un projet qu’ils présenteraient au Seigneur… Cette étrange effervescence qui habitait le palais chaque matin, le faisant ressembler à une fourmilière géante, marquait le début des activités de la journée.
Quand le soleil atteignit son zénith, cela marquait l’heure du repas de midi. Si certains laissaient échapper un grognement ennuyer de devoir abandonner à plus tard leurs tâches, tous accueillait cependant avait plus ou moins de soulagement cette trêve avec leurs activités d’une matinée généralement laborieuse.
Après ceci, débutait l’après-midi, généralement plus détendue que la matinée, les activités étant moindres. C’est l’occasion pour les femmes de se retrouver autour d’un thé, d’un peu de musique et de quelques jeux pour se distraire et échanger les derniers ragots de la cour. Pourtant, ces derniers jours l’air des discutions était bien souvent lourd et hurlait « complot, trahison, guerre ». N’ayant guère envie de baigner dans cette atmosphère cette après-midi encore et puisque rien ne requérait sa présence au palais, Lan Hua décida de s’éclipser en ville pour le reste de la journée.
Se munissant d’une sacoche comportant ce qu’elle désirait avoir toujours à portée de main, Lan Hua commença par flâner pendant une bonne heure dans les rues de la capitale et au marché de celle-ci, faisant quelques petits achats utiles. Quand plus rien ne trouva grâce à ses yeux au marché, la jeune femme désœuvrée se dit que c’était là l’occasion rêvée pour un détour à la bibliothèque. Elle avait rapidement découvert que Funan était un royaume riche de connaissance et sa bibliothèque renfermait plusieurs centaines d’années de découvertes et de savoir. Elle n’avait fait que quelques visite rapide à ces lieux, alors en deuil elle n’avait guère le gout d’en apprendre plus sur son nouveau royaume. Maintenant qu’elle avait mit derrière elle son deuil, elle s’en voudrait amèrement de ne point se plonger corps et âme dans des ouvrages qui lui en apprendront plus sur Funan. Oh, et n’oublions pas les ouvrage traitant des herbes et méthodes médicinale du pays. Après tout Lan Hua était une jeune femme vive d’esprit qui avait soif de nouvelle connaissance pour étendre sa culture et pour son propre plaisir.
Quand elle pénétra dans l’imposant bâtiment, elle chercha le bibliothécaire pour la renseigner puisqu’elle savait exactement ce qu’elle voulait. Après qu’elle eut trouvé ce dernier, elle se trouva les bras chargés d’ouvrage et rouleaux sur l’histoire de Funan et la médecine du pays, elle chercha un coin tranquille pour commencer à les consulter. Quand elle en repéra un, elle s’avança mais avant qu’elle ne l’eut atteint, un bonhomme un peu trop pressé la bouscula. Il s’excusa prestement avant de reprendre sa route d’un pas pressé mais ce petit choc avait suffit pour qu’un des ouvrages plutôt imposant, traitant de la guerre entre Funan et Sizheng, tenant en équilibre précaires entre ses bras frêle n’aille s’écraser au sol, heurtant dans sa chute l’épaule d’un jeune home qui lisait paisiblement, assis à côté d’où elle se tenait. Lan Hua s’empressa alors de s’excuser, une pointe d’inquiétude dans sa voix.

« Veuillez me pardonner mon seigneur, l’ouvrage m’a échapper. Vous n’avez pas été blessé par ma maladresse j’espère ? »
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