Les Royaumes de Jade
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 L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat [Lì Shui-Khan]

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Lì Shui-Khan
Lì Shui-Khan


L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat [Lì Shui-Khan] Vide
MessageSujet: Re: L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat [Lì Shui-Khan]   L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat [Lì Shui-Khan] EmptyMar 23 Fév - 22:29

L'aube.
C'était ainsi que l'on nommait ces couleurs multiples, entre le chaud et le froid, des couleurs qui se réveillaient dès lors pour éclairer le monde de toute sa splendeur. Il n'y avait rien à dire, les terres de Sizheng étaient d'une beauté incroyable...

Assis sur un simple banc de pierre, le regard perdu dans cet horizon qui témoignait de toute sa richesse et sa longueur, Shui-Khan semblait encore plus rêveur qu'en temps normal. Cinq ans qu'il était sous les drapeaux de Sizheng, six ans qu'il avait quitté Funan... il croyait que tout cela remontait déjà à des siècles. Dans un triste sort, les souvenirs de Funan s'étaient évaporés peu à peu, et ses habitudes n'étaient autres que celles qu'il avait adoptées à Sizheng. La seule chose qui n'avait pas changé, c'était son caractère et cette distance qu'il ne voulait pas écourter auprès des autres.

Il admirait alors le levé du soleil comme tous les jours, tous les ans, chacun d'entre eux étant différent selon la période et pouvait même parfois le détendre dans ses moments où il se sentait un peu trop tendu. Ses paupières se plissèrent légèrement, la lumière devenait peu à peu plus éblouissante, et dans cet hymne au soleil, il décida finalement de se lever.
Comme tous les jours, il s'était levé depuis bientôt six heures et il passait ses matinées à réfléchir à tout et à rien. Bai Jinzi lui disait que ce genre de réflexions matinales pouvaient lui faire un bien fou, et depuis il l'avait adopté sans vraiment y penser. Il plia les bras, s'échauffant un peu les muscles puis vint au tour des genoux pendant quelques secondes. La petite brise qui se leva vint caresser doucement ses cheveux et faire passer quelques fines mèches devant ses yeux. Ces derniers, reflétant la brillance de l'eau qui s'étendait en face d'eux, fixaient au loin les terres presque perceptibles. Lorsque tout cela serait fini, qu'adviendrait-il de lui?...
Il passa la main dans ses cheveux et secoua légèrement la tête: pourquoi fallait-il qu'il pense déjà à cela? Il était loin de se placer une paix durable entre Funan et Sizheng, et ses devoirs étaient loin d'être terminés. D'une certaine façon, cette idée lui convenait. Etre toujours actif, avoir toujours quelque chose à faire et être mandé partout était en quelque sorte sa façon de vivre, le but même de son existence. Mais ce pour quoi il était là, c'était surtout pour éradiquer au mieux les formes les plus évoluées d'anti-pacifisme ou plutôt, suivre au mieux le Seigneur. Etouffant un léger bâillement de sa main droite, il se retourna pour poursuivre son lent chemin vers le centre de la ville.

Les échoppes, les maisons... tout s'ouvrait peu à peu et laissait apparaître des visages communs, saluant à son passage, que lui aussi salua d'un signe de tête. Quelques enfants couraient déjà, des mères appelaient, peu à peu la ville prenait son battement habituel. Il n'avait pas pour habitude d'aimer le bruit, mais de temps en temps, ceux de la ville et l'animation de ces vies plein d'entrain lui calmait cette solitude trop pesante. A présent que tout prenait vie, il fallait qu'il se prépare et aille vérifier le bon lever des soldats ainsi que l'accomplissement de toutes les tâches. Une chose qu'il ne supportait pas, c'était le retard dans le travail, et cela, tout le monde le savait.
Il atteignit tout d'abord la caserne centrale, où, à son passage, plusieurs soldats lui tinrent respect et le saluèrent. Il fit de même, toujours avec ce hochement de tête vif et ce regard impassible qui visionnait encore plus loin que tous. Il fallait dire qu'il avait tendance à vérifier qu'aucun ne portait une tenue défaillante et que leur posture était la bonne. S'il fallait atteindre un point central de perfection, c'était à lui que la tâche pouvait être demandée. Il n'y avait rien de pire que de partir en pleine ville, parader devant tous, ou même partir en guerre en étant à moitié prêt, et cela, Shui-Khan ne le supportait pas. Plusieurs soldats en avait peur de cette frénésie dont il faisait part, et, vérifiant à chaque heure leurs tenues et leurs armes, s'empressaient de bien obéir tout comme de bien paraître. Il fallait souligner également que son indulgence n'était jamais au rendez-vous et que ce désir de perfection revenait sans qu'ils ne puissent aller à son encontre. Ce n'était pas plus mal, puisqu'à présent l'armée de Sizheng continuait à avoir cette prestance qui était digne d'elle.
Le regard perçant, il finit par disparaître dans l'antre d'un des bâtiments, levant le rideau d'entrée d'un geste vif. A l'intérieur, une salle lui était dédiée et accueillait quelques affaires qu'il emmenait souvent avec lui et dont il ne se séparait jamais. Tranquillement, il prit le collier assez lourd qu'il quittait la nuit pour le mettre autour de son cou. Pendant sur son torse, le poids ne lui causait plus rien et il s'en était accoutumé. Il enchaîna ensuite avec d'innombrables accessoires et de petites dagues et coutelas qu'il enserra dans ses ceintures autour de la cuisse gauche. Il ne savait pas pourquoi, mais il était certain qu'aujourd'hui allait être assez spécial pour qu'il les prenne avec lui. Laissant ses cheveux attachés, il laissa Yue Ying, l'ombre de la lune, attachée à un coffre qu'il n'ouvrait jamais. Là-dedans sommeillaient encore ses quelques souvenirs du passé qu'il ne voulait jamais remettre à nu et aux yeux de tous. Un soldat arriva, lui imposa son salut habituel et annonça d'une voix forte et monotone:

-Les soldats sont réunis mon Général.

-J'arrive... répondit-il d'une voix très calme et aussi indifférente que tous les jours.

Il arrangea certains détails de sa tenue et se prépara à sortir. En sortant, un autre soldat le suivit sur son côté droit, jusqu'à ce qu'il arrive au grand jour devant un bataillon entier bien rangé et quadrillé. Ainsi était l'ordre de Sizheng, l'ordre dont il devait s'occuper. A son arrivée, la voix d'un soldat retentit, laissant un "Général Ying" briser le silence, accompagné d'un soulèvement assourdissant des pas de ces hommes qui s'étaient mis au garde-à-vous. Voilà, il entrait de nouveau dans un autre monde, laissant ses vraies origines dissimulées dans l'ombre, l'ombre de ce surnom, lequel seul était connu de tous: Ying. Shui-Khan n'aimait pas trop ce genre de rassemblement matinal, mais c'était quelque chose de nécessaire pour l'avenir de cette armée tout comme l'opinion qu'avaient les soldats de lui. De plus, quelques nouveaux arrivants étaient de la partie, et c'était d'ailleurs le sujet principal de la journée qui n'allait être qu'entraînements intensifs sur entraînements intensifs. Bien droit, il se posta face à eux, deux officiers supérieurs derrière lui, de chacun de ses côtés, veillant comme des faucons sur la bienséance de cet plateforme humaine:

Bonjour à tous.

Bonjour Mon Général! répondirent-ils tous en coeur.

J'espère que vous avez passé une bonne nuit, parce qu'aujourd'hui sera une journée lourde et chargée. continua-t-il, commençant à marcher un peu plus vers sa droite, analysant chaque tête et chaque regard.

Les expressions ne se voyaient pas sur ceux qui étaient là depuis bien longtemps et qui savaient ce à quoi ils allaient s'attendre, mais les nouvelles recrues semblaient moins enthousiastes à l'idée de commencer aussi fort. Seulement, aucun bruit ne se fit entendre, une armée de marbre demeurait face à lui pour son plus grand bonheur intérieur. Il passa ensuite vers sa gauche pour faire de même, toujours la voix portant au-delà des cinq premier rang:

Aujourd'hui, dit-il en marchant les mains derrière le dos, vous allez pouvoir montrer à vos nouveaux camarades votre résistance, votre loyauté, ainsi que tout ce que l'on vous a enseigné ici. La journée sera découpée en trois temps. Le premier sera consacré aux règlement de base et à l'histoire de Sizheng tout comme celle de Funan. Elle durera trois heures. La seconde sera une approche des armes de la caserne et l'enseignement de l'utilisation. La trois...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un message s'était posté à
ses côtés, le saluant comme il le fallait:

Général Ying...

Oui?

Un message du Palais.

Je vous écoute.

Il vous est mandé ceci, dit-il en lui tendant la lettre et parlant ensuite à voix basse, vous êtes chargé de la cargaison que voici et de l'escorte d'un ami proche jusqu'à Chenlan.

Shui-Khan décacheta la lettre et la lu rapidement. Deux missions en une journée: de quoi faire l'affaire. Il pouvait maintenant envoyer certains sur le terain avec les nouvelles recrues de façon à ce qu'elles apprennent mieux. Chenlan était assez loin, il ne fallait pas qu'il commette l'erreur de laisser une personne sans sa propre surveillance... la cargaison serait peut-être moins importante que la vie de cet "ami":

Je m'en charge.

Le messager hocha la tête et partit en trombe. Il plia la lettre et se tourna une nouvelle fois face aux soldats qui n'avaient pas bougé d'un seul millimètre:

Bien, les ordres ont changés. Sections Tigre, Cheval, Faucon et Dragon en alignement.

Les ordres étaient donnés et en l'espace de quelques secondes les soldats coururent pour se reformer en trois colonnes distinctes. La quatrième concernait les nouveaux arrivants. Une fois tous en rang, Shui-Khan continua:

Bien. Ordres du palais: escorte de cargaison et de personne importante à Chenlan. Section Tigre à l'escorte de la cargaison, vous prendrez le chemin de l'est. Section Faucon à la surveillance de la caserne, Section Dragon à l'apprentissage des nouveaux. Section Cheval vous serez avec moi à l'escorte de personne importante, nous
partons par le sud-est. Est-ce que tout est clair?


Oui mon général!! répondirent-ils tous en choeur.

Dans ce cas, je laisse les officiers supérieurs et subalternes prendre
les rennes. Rompez!


D'un signe de main, il manda à la Section Cheval de se poster devant lui. Il passa à côté de chaque rang et les scrutait avec attention. Il fallait qu'il connaisse encore mieux chaque homme, mais surtout les nouvelles recrues qu'il venait juste d'insérer dans sa section. Au nombre de cinq, elles semblaient vraiment intimidées par ce regard qu'il lançait. Une fois arrivée au bout du rang, Shui-Khan appela un officier:

He Kuai!

Oui mon général? demanda-t-il en courant vers lui.

Tu viendras avec moi et tu enseigneras.

Oui mon général!

Préparez-vous, nous partons tout de suite...




~~~~



Le départ ne fut pas long. Au bout d'une heure déjà la Section Cheval partit en direction du sud-est, et celle du Tigre vers l'est. Ils arriveraient au même endroit, mais pas au même moment. Si jamais ils étaient ensemble, une attaque de la part d'un quelconque danger extérieur serait beaucoup trop facile et ils auraient eu du mal à se défendre avec deux charges.
Shui-Khan dut avoir un entretien avec la personne concernée juste avant de partir. On en pouvait pas appeler cela un entretien, puisque ce fut qu'un simple échange d'informations sur l'escorte et non pas la personne escortée. Son visage ni son prénom ne devait être su de façon à ce que la mission aboutisse et que si l'un d'entre eux était capturé, leur bouche ne prononcerait rien. Le général Lì n'était pas convaincu sur une quelconque attaque, mais il valait mieux que cela reste ainsi. De plus, à ce qu'il avait entendu, c'était une femme. Les femmes... raison de plus pour qu'il ne la connaisse pas plus que cela.

La jeune personne était dissimulée dans une chaise à porteur couverte d'un toit et de "murs" de façon à ne pas être vue, une partie des soldats de la Section Cheval la tenaient. Derrière elle, deux rangées de soldats à pied, devant elle deux soldats à cheval et de chaque côté étaient Shui-Khan et l'officier supérieur He Kian, également à cheval. D'ailleurs, ils avaient du s'arrêter plusieurs fois, le temps de reposer les chevaux et les hommes, mais aussi pour que les soldats changent leur tour pour porter la chaise. Le général "Ying" avait eu le temps de se reposer un peu, de souffler et de penser à autre chose qu'à la mission, mais il n'y arrivait pas. A chaque fois qu'il était lancé en dehors de la capitale, il fallait qu'il soit sur ses gardes à chaque instant et que sa vue ne soit pas perturbée par un quelconque mouvement inconnu. He Kian, officier supérieur qui avait pour charge de l'aider à soutenir la petite troupe, était tout à fait comme lui, à vérifier chaque soldat et chaque détail qui les entourait. A eux deux, ils faisaient monter la tension au sein des nouvelles recrues qui ne prononçaient pas un seul mot. Quelques soldats, habitués de ce genre de pression constante, durent les détendre avec quelques vieilles blagues faisant toujours effet tout de même, ou alors en vantant la gentillesse des deux officiers. Mais le calme revint alors qu'ils se remettaient en route.
Shui-Khan était très pensif. Ils traversaient à présent le terrain le plus dangereux de Sizheng: ses plaines qui se prolongeaient à l'infini. Ici, il n'y avait ni couverture ni cachette pour tenter une protection assez fine. Il fronça les sourcils. Ils atteignaient un endroit plus risqué, il fallait à tout prix éloigné la chaise d'ici. Tout d'abord, être sûr que rien en les empêcheraient de bouger. Il demanda à son cheval de rester immobile face aux plaines immenses, alors que de sa main il signalait d'aller à gauche, vers les quelques arbres au loin qui se démarquaient de la longitude verte et uniforme. Il était très méfiant, et il savait qu'à tout moment n'importe qui pouvait survenir. La colonne s'en alla au loin, puis Shui-Khan les suivit derrière doucement. Mais alors que son regard vérifiait ses arrières au cas où il devait s'attendre à une surprise, il remarqua une silhouette filer aussi légèrement que le vent. Il arrêta son cheval, puis plissa les yeux et fronça les sourcils. Cette personne n'était pas assez normale pour lui... pourquoi marcher ainsi, à plein découvert et sans accompagnement en terres de Sizheng?... une seule idée lui vint à la tête: une intrusion.
Cela arrivait que ce ne soit pas le cas, et que des messagers aillent et viennent de toute part, mais celui-là était vraiment étrange... il était à moitié dissimulé sous une cape d'après ce que pouvait en dire sa bonne vue. Il appela de nouveau l'officier qui arriva vers lui au trot:

Mon général?

Prends la tête et partez pour Chenlan. Une fois là-bas, attendez-moi je reviendrai. Je dois vérifier quelque chose.

Bien mon général!


L'officier repartit au galop pour diriger l'escorte. Seulement, avant qu'il ne parte, quatre soldats montés à cheval le rejoignirent. Il fronça les sourcils:

Que faites-vous là?

Le colonel nous a dit de vous rejoindre mon général. répondit l'un.

Shui-Khan expira. Il n'aimait pas se faire prendre pour quelqu'un à protéger mais bon... il expliqua la situation aux quatre hommes, puis leur montra la cible: une étrange personne, seule et sans escortes, parcourant les plaines de Sizheng. Selon les ordres qu'il expliqua clairement, les quatre s'éloignèrent de lui. L'un passa à gauche, puis l'autre à droite, et enfin les deux derniers partirent au loin comme pour le devancer sans qu'il ne s'en rende compte, ou presque. Le rôle de Shui-Khan fut simple: l'arrêter. Il devait avoir la preuve qu'il ne faisait pas parti de Funan au risque de se faire taper sur les doigts. Mais ce qui l'avait encore plus mis sur le qui-vive, c'était cet accoutrement peu commun à Sizheng.
Doucement, il demanda à son cheval de suivre la cadence jusqu'à un certain temps. Il attendait le bon moment, le moment propice qui pouvait lui donner une ouverture et l'attraper sans trop de mal. Petit à petit, plus il se rapprochait, plus il pouvait remarquer certains détails comme un carquois et un arc. Il était certain que cet homme n'était pas venu ici pour faire du tourisme... les pas se rapprochèrent, le cheval de Shui-Khan accéléra vivement l'allure et s'arrêta net lorsqu'il l'atteignit. Au même moment, il dégaina Yue Ying, son épée énorme au pommeau noir représentant un dragon. La lame luit sous la lumière alors qu'elle se confronta directement à une autre du même type. Shui-Khan tint fortement l'épée de toute la force de sa main droite, forçant même un peu pour le faire plier, et d'une voix grave et puissante, entreprit de faire parler l'individu:

Toi, qui cours comme le renard se faufile discrètement, qui es-tu et quelle est ta mission?

A ce moment-là, les quatre soldats réapparurent tout autour de l'individu, le cernant de façon à ce qu'il soit au moins assez entouré pour qu'il ne tente pas de s'échapper. L'un des soldats prit la parole, ils avaient tous les mains sur les pommeaux, prêt à dégainer au simple signe du général:

Le général t'as posé une question!


Shui-Khan n'avait rien dit, mais il savait que cette personne ne venait pas d'ici. Premièrement, on ne se cache pas dans un lieu où l'on est reconnu, deuxièmement on ne part pas au galop de la sorte en tentant de trouver quelque chose. Dernière chose, on ne se confronte pas à l'armée de Sizheng et on reconnait tout de suite ses soldats. Mais le détail qui l'avait interpelé était bien sûr son accoutrement, assez différent de ceux que portaient les habitants de Sizheng. En début de journée, il s'était attendu à avoir du travail assez difficile, mais de là à penser qu'il serait en train d'arrêter quelqu'un en pleines terres de Sizheng...
Il était convaincu, ce n'était pas un messager. Un messager ne porte pas autant d'armes sur lui, et ne contre pas l'attaque d'un général. Il fronça les sourcils, le regard perçant, il appuyait un peu plus sa lame contre lui jusqu'à pouvoir le faire fléchir...
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